L’objectif est de développer l’esprit et le goût d’entreprendre à partir d’une idée de
création d’entreprise que les participants étofferont progressivement pour aboutir à
un prototype/projet commercialisable au terme du programme.
StarTech a été créé à l’initiative du Club entreprendre de l’AIMS en collaboration
avec WSL et l’Agence pour l’Entreprise et l’Innovation (AEI). Un projet pilote a été
initié avec succès au printemps 2012 au sein de la Faculté Polytechnique de
l’université de Mons Hainaut. Le pilote s’est adressé aux étudiants de 2ième
bachelier IC et a immédiatement suscité un fort intérêt parmi les étudiants. Sur les 80
étudiants, 20 se sont inscrits à StarTech et 10 ont terminé le programme. Ce
programme était hors cadre, sur base volontaire.
Les résultats finaux ont dépassé les espérances initiales et le programme a été très
vite intégré au cursus des étudiants de 2ème bachelier de la FPMs…avant de
s’étendre progressivement à d’autres facultés d’ingénieurs. Aujourd’hui ce ne sont
pas moins de deux cents étudiants et six écoles d’ingénieur en Wallonie qui
participent au programme : la Faculté Polytechnique de Mons, La Haute Ecole de la
Province de Liège, Helmo Gramme, La Haute Ecole Robert Schuman, l’Ecole
Polytechnique de Louvain-la-Neuve et Henallux…et d’autres écoles envisagent
d’intégrer StarTech à leur formation.
"Le programme Startech permet aussi d'attirer des étudiants-ingénieurs au sein des écoles participantes par le biais d'une application plus pratique de la technique acquise. Les premiers candidats pensaient qu'il fallait beaucoup d'argent pour créer une entreprise, les derniers ont vraiment compris qu'ils avaient la fibre entrepreneuriale et les amène à (aimer) travailler en équipe, ce qui n'est pas forcément le point de vue initial d'un ingénieur: la vision évolue. De plus, cela ne coûte rien aux écoles: deux coaches, choisis pour leur profil sur base de deux critères (à la fois entrepreneurs et ingénieurs) sont mis à disposition des écoles gratuitement par WSL et Startech. L'objectif sous-jacent est évidemment d'avoir plus de PME innovantes en Wallonie" nous explique Agnès Flémal, Directrice Générale de WSL.
"Le programme Startech permet aussi d'attirer des étudiants-ingénieurs au sein des écoles participantes par le biais d'une application plus pratique de la technique acquise. Les premiers candidats pensaient qu'il fallait beaucoup d'argent pour créer une entreprise, les derniers ont vraiment compris qu'ils avaient la fibre entrepreneuriale et les amène à (aimer) travailler en équipe, ce qui n'est pas forcément le point de vue initial d'un ingénieur: la vision évolue. De plus, cela ne coûte rien aux écoles: deux coaches, choisis pour leur profil sur base de deux critères (à la fois entrepreneurs et ingénieurs) sont mis à disposition des écoles gratuitement par WSL et Startech. L'objectif sous-jacent est évidemment d'avoir plus de PME innovantes en Wallonie" nous explique Agnès Flémal, Directrice Générale de WSL.
Le programme, étalé sur environ 10 semaines, s’articule autour d’un coaching
hebdomadaire réalisé par des professionnels de l’accompagnement de start-ups. La
pédagogie s’inspire des méthodes de la Silicon Valley et repose sur de brefs
exposés théoriques sur des thématiques liées à l’entrepreneuriat (effectuation,
propriété industrielle, Business Model Canvas, lean startup, méthodologie agile, …)
une mise en action (des listes de tâches à faire) et un « peer learning » ; les groupes
commentant leur avancement face aux autres, avec le feedback nourri des
animateurs.
L'AEI guide les start up à travers le paysage institutionnel wallon vers les bons interlocuteurs. "Nous veillons particulièrement à la formation de nos account managers afin de ne rater aucune opportunité de développement pour ces jeunes créateurs d'entreprise. Nous évaluons également le degré d'innovation de leur idée par rapport à une cartographie des brevets réalisée par PiCarré. Startech n'empêche pas certains de rêver de l'étranger mais les américains préfèrent laisser la R&D en Wallonie, au vu de la politique de subsides en la matière, même s'ils investissent dans la commercialisation. Avec la qualité de vie offerte par la région, notamment en matière de soins de santé, cela freine sans aucun doute la fuite des cerveaux" précise encore Étienne Reuter, du Comité de Direction de l'AEI.
L'AEI guide les start up à travers le paysage institutionnel wallon vers les bons interlocuteurs. "Nous veillons particulièrement à la formation de nos account managers afin de ne rater aucune opportunité de développement pour ces jeunes créateurs d'entreprise. Nous évaluons également le degré d'innovation de leur idée par rapport à une cartographie des brevets réalisée par PiCarré. Startech n'empêche pas certains de rêver de l'étranger mais les américains préfèrent laisser la R&D en Wallonie, au vu de la politique de subsides en la matière, même s'ils investissent dans la commercialisation. Avec la qualité de vie offerte par la région, notamment en matière de soins de santé, cela freine sans aucun doute la fuite des cerveaux" précise encore Étienne Reuter, du Comité de Direction de l'AEI.
Afin de créer l’émulation entre les équipes, le programme prend la forme d’un
concours et récompense les meilleurs projets. Ceux-ci sont présentés devant un jury
officiel qui évalue les projets sur base économique (avec des industriels) et
académique. Le premier prix, en l’occurrence la participation à une mission
économique dans la Silicon Valley, est remis lors d’une finale wallonne réunissant les
meilleurs projets de chaque école.
StarTech délivre des résultats concrets, en effet, au-delà du programme, certains
étudiants choisissent de poursuivre le projet et de créer leur entreprise, ainsi une
société a été créée (ShareIf, entreprise de services IT spécialisée dans l’internet des
objets) et sept autres sont en phase de création (Trix, 4 Senses, Washoove,
ScafTech, LHS Albatros, Infrawater). Plusieurs bourses de préactivité ont été
obtenues et un brevet déposé.